Passer au contenu ↓

Maïsha Kane, Armand Hammer USA 2008-2010

Bonjour ! Je m’appelle Myriam Aïsha Kane et je suis au College du Monde Uni au Etats-Unis. J’y suis depuis maintenant un an et demi. Personnellement j’étais très jeune lorsque je fus admise et je suis actuellement la plus jeune de ma classe. J’avais 15 ans et j’en ai maintenant 17. Lors de ces deux années, j’ai vécu toutes les émotions possibles. J’ai rencontré des personnes qui sont réellement maintenant des amis pour la vie. On rencontre des gens qui viennent de partout à travers le monde. On compare nos valeurs et nos cultures, on apprend a se connaitre et a s’accepter les uns les autres. Les stéréotypes sont brisés et cela donne une sensation de libération. Ici, est l’endroit ou l’on peut découvrir qui on est et être soit même sans crainte car on est accepté.

Ma famille et moi avons beaucoup déménagé au cours de ma vie. Cela m’a permit d’adopter plusieurs cultures et points de vue. La raison pour laquelle je voulus aller à UWC est que je souhaiter avoir ce sens de diversité dans mon école et dans ma vie de tous les jours et pas seulement en déménageant.

En venant du Lycée Jean Mermoz de Dakar, je m’attendais évidement a un grand changement du point de vue scolaire mais je ne pouvais pas imaginer à quel point UWC serait difficile mais j’ai appris à m’adapter et à devenir plus rigoureuse dans mon travail et dans ma manière d’exécuter mes taches. Ici, c’est un environnent où l’on doit remonter beaucoup de défis, personnels et académiques. UWC m’a permis de me remettre en question et de comprendre qui je suis et ce qui est important pour moi.

Au début c’était difficile pour parce que le programme du Bac International est très différent du système français. Je ne comprenais pas tous les concepts mais j’ai persévérer. A UWC, il faut toujours persévérer. Cette expérience est un test. On nous met sous pression académique pour que l’on puisse aller au bout de nos capacités. Sur le un autre plan on habite avec les mêmes personnes tout le temps. Au début il faut s’ajuster, il faut savoir prendre du temps pour soit même, sans personne pour pouvoir avoir une vie équilibrée. Cela m’a pris du temps mais à la fin je pense avoir réussi. Ces deux situations ont le potentiel d’être négatives si exagérées. Si je ne faisais que me concentrer sur ma vie sociale je ne passerai pas mes classes et si je me concentre trop sur le point académique, alors je ne vivrais pas « The UWC Expérience ». Chacun doit trouver son équilibre.

Ce qui m’a le plus frappé ici ce fut à quel point les professeurs veulent qu’on réussisse. J’ai aussi apprécié a quel point les élèves sont engagés et se soucient des problèmes qui nous affectent tous comme les problèmes environnementaux par exemple.

Je n’oublierai jamais cette école. C’est plus qu’une école, c’est une expérience qui nous apprend à vivre indépendamment. Qui nous apprend les dures réalités de la vie des autres et de la vie en général. Qui nous apprend à vivre en communauté et en harmonie avec le monde. Cela peut sembler exagérer mais j’y crois de tout mon cœur.

Après UWC, je souhaite étudier la médecine dans une université américaine et devenir pédiatre. Je souhaite retourner au Sénégal et travailler dans un hôpital avec les enfants surtout affectés par le Sida ou par le Cancer. Bien sûr ma famille me manque, mais c’est un sacrifice qu’il faut faire et qui en vaut la peine.